Charles Marinakis

Charles MARINAKIS

Président de Century 21 France

La data au service du réseau de franchisés

Century 21, c’est un réseau de franchises immobilières, importée des États-Unis
il y a 35 ans M. Michel Trollé, fondateur de ce réseau, et qui a structuré le métier d’agent immobilier au travers d’une organisation en franchises.

Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

À date Century 21 représente 937 agences qui exercent tous les métiers de l’immobilier c’est à dire :

  • la transaction résidentielle
  • l’administration de biens,
  • le syndic de copropriété
  • et les transactions professionnelles avec notre réseau Century 21 Entreprise et commerce qui compte 30 agences spécialisées dans ces métiers.

Dans le monde, ce sont 88 pays qui sont couverts par notre marque, 14 000 agences et évidemment c’est le premier opérateur mondial de transactions immobilières.

Quels sont les enjeux de Century 21 ?

On a toujours un enjeu d’image sur la perception que peuvent avoir les Français du métier d’agents immobiliers qui est parfois assez controversé et on milite depuis trente ans pour faire évoluer les mentalités. Ensuite on a un enjeu de transparence sur la manière dont on délivre le service et le métier et puis nous à titre personnel on a pour enjeu de nous maintenir comme étant le premier réseau français de transactions immobilières. Ça ce sont nos enjeux à court terme.
À long terme, nous voulons maintenir nos parts de marché et puis encore une fois de continuer à construire une image de marque. Century 21 est la marque préférée des Français en matière d’immobilier. Au-delà de cette mission, on a aussi vocation de faire en sorte que les Français apprécient la profession d’agent immobilier et la reconnaissent comme étant utile et non pas nécessaire.

Pourquoi avoir besoin de data en 2022 quand on est un réseau de franchises immobilières ?

Je crois que c’est l’or noir du XXIe siècle, la data. Tout le monde dit ça donc je pense qu’il y a de bonnes raisons.
Aujourd’hui nos outils de communication envers nos clients évidemment ce sont structurés autour du fait de détenir de la data, même si on a des contraintes législatives fortes au travers de la CNIL et donc bien sûr on s’efforce de les respecter. Mais oui, détenir la data c’est maintenir un contact permanent avec nos clients, ce qui est essentiel aujourd’hui dans la manière dont on peut délivrer le métier et puis transmettre de l’information.
Tout le monde est assez gourmand d’information notamment en matière d’immobilier sur l’évolution des prix du marché l’évolution, des prix d’un bien… Le moyen le plus direct et le plus spontané de communiquer avec nos clients c’est de détenir soit leur numéro de téléphone soit leur leur adresse mail. On peut pas toujours aller leur rendre visite chez eux, ce qu’on faisait, ce qu’on fait et qu’il faut continuer à faire. C’est pas toujours possible donc si on veut communiquer plus spontanément on le fait au travers de la data. Donc détenir de la data c’est essentiel pour nous !

Pourquoi avoir choisi les solutions Codata / EXPLORE ?

C’est d’abord parce qu’on est à la recherche systématique des outils les plus performants pour nos franchisés. En l’occurrence, en ce qui concerne la partie Entreprise et commerce chez nous puisque c’est plus directement à eux qu’on s’adresse en utilisant ces outils, on avait besoin d’avoir deux outils qu’EXPLORE/CODATA nous amènent.
Premièrement, un outil de conquête de parts de marché avec de la data structurée qui nous permet d’avoir des actions de conquête, des actions marketing de
proximité comme du mailing ou des relances personnalisées, et puis la data on va dire « professionnelle » avec un certain nombre d’éléments sur la structure de l’entreprise ou du commerçant.
Et puis la solution CODATA qui est la cartographie commerciale la plus précise que je connaisse. C’est incroyable quand on est un adepte du commerce de détail et qu’on fait des transactions de fond de commerces. Avoir CODATA c’est comme si on était capable de se déplacer en 30 secondes dans le centre ville de Marseille ou d’Avignon. C’est juste incroyable.
Moi je suis fan de cette data depuis très longtemps, je l’ai toujours trouvé remarquable et cela n’a fait que se bonifier par sa digitalisation. Typiquement quand vous avez une demande d’enseigne nationale, ils ont des critères d’implantation. Dans les critères d’implantation, ils peuvent avoir une exigence en matière de trafic voitures ou de trafic piétons.
Aujourd’hui, comme dans le reste des transactions, les transactions professionnelles ce sont sophistiquées et l’exigence des enseignes est précise, elle est calibrée, elle est définie. Alors pas pour toutes mais les plus évoluées qui sont des réseaux aboutis, ils ont besoin de ses caractéristiques. Et d’ailleurs pour eux-mêmes parfois CODATA est un référent et vous disent : « Je veux un magasin, qui est dans un secteur, qui est dans CODATA […] ». Ça veut dire que ça leur garanti une qualité d’emplacement  » et dans l’espace cartographié par CODATA
on veut être dans les numéros impairs, on veut tels types de cellules et effectivement on veut un flux piétons ou un flux voitures en fonction de l’activité »
. Donc c’est assez précis. Cette technologie nous permet d’être extrêmement pertinent dans la sélection des sites qu’on peut proposer à nos clients. Je suis plutôt « drive to store » Ce qui m’intéresse c’est la data qui nous permet de nous reconcentrer sur nos agences. Je ne crois pas à l’évolution technologique du marché de l’immobilier qui soit entièrement digitalisé comme veulent essayer de le faire certaines plateformes qui proposent de l’achat d’immobilier en ligne. Je ne crois pas à ça. Pas plus d’ailleurs que je ne crois à la transaction fonds de commerce en ligne.
Je crois que la data est utile quand on veut être précis, quand on veut être professionnel dans sa démarche, voilà. C’est un outil, c’est pas une finalité, il faut la laisser pour ce qu’elle est. C’est vraiment notre philosophie.
Oui, je vais dire que je rêvais d’avoir CODATA en électronique pendant 20 ans et je pense que toutes celles et ceux qui font des transactions de commerce et qui n’ont pas cet outil là ils ne sont pas dans le sens de l’Histoire.